Client
Université Laval
Emplacement
Québec
Date de construction
1990
Nombre d'étages
3
Grand prix d'excellence en architecture, Ordre des architectes du Québec, 1990
Prix d'excellence en architecture, catégorie : architecture d'intérieur, Ordre des architectes du Québec, 1990
Il s’agit d’un ensemble de deux pavillons juxtaposés et reliés : le pavillon J.-A.-De Sève abrite des locaux de recherche et d’enseignement, alors que le pavillon La Laurentienne est un centre de formation accessible au grand public. Bien que les deux projets aient été construits simultanément, ils sont opérés par des organisations différentes bénéficiant de sources de financement séparées.
Le pavillon J.-A.-De Sève, qui abrite bureaux, salles de réunions, classes et cafétéria, est composé de deux volumes qui s’articulent le long d’un atrium intérieur de quatre étages dont la lumière zénithale vient éclairer le cœur du bâtiment, jusqu’à la cafétéria en sous-sol. C’est à partir de cet espace que se fait le lien avec le pavillon La Laurentienne. L’atrium y est cependant moins haut pour s’ajuster à l’échelle plus réduite du bâtiment et des activités s’y déroulant. Il donne accès aux diverses salles de conférence du centre de formation ainsi qu’à son restaurant qui s’ouvre sur une cour intérieure habitée par un land art du sculpteur Pierre Granche.
Chacun des deux pavillons d’adressant à des clientèles différentes, leurs fonctionnements et traitements architecturaux devaient se démarquer les uns des autres tout en s’intégrant dans un ensemble de 12 000 m2. Les pavillons devaient aussi former un quadrilatère homogène avec le pavillon Palasis-Prince voisin. Cette intégration s’est fait entre autre au niveau des volumes, gabarits et revêtements extérieurs. Ainsi, l’ensemble est revêtu de pierre de Saint-Marc avec certains éléments contemporains en aluminium. Le traitement architectural classique de l’atrium s’harmonise aussi avec celui des façades extérieures. Les nouveaux pavillons s’approprient le vocabulaire des plus anciens bâtiments du campus et marquent une transition dans le paysage architectural.
*